À l’échelle suisse comme à l’échelle mondiale, les espaces ouverts sont utilisés aujourd’hui pour la culture et la production de biens agricoles. De même, les surfaces boisées sont soumises à une utilisation intense et variée par l’homme. Par ailleurs,
l’urbanisation et le mitage des habitats de la faune sauvage par l’homme continuent de progresser.

Par conséquent, le paysage est fortement marqué par la présence humaine. Si les animaux sauvages veulent survivre à long terme, ils doivent en permanence s’adapter à la transformation de leur habitat par l’homme.

Par contre, la société tend à perdre conscience de ces faits. Il est donc d’autant plus important que les chasseurs aient une connaissance approfondie des liens entre agriculture, sylviculture et écologie de la faune sauvage. Car en tant qu’intermédiaires,
ils doivent pouvoir le transmettre plus tard.

Plus l’homme en sait sur les interactions, les besoins et le comportement des animaux sauvages, plus il les comprend et les apprécie. Les animaux sauvages doivent continuer à utiliser les paysages exploités et aménagés par l’homme, la cohabitation
doit être maintenue et encouragée. En fin de compte tout le monde en profite : la valeur d’une cohabitation avec les animaux sauvages est sensiblement plus élevée que les coûts qui en résultent.

Sommaire
Les liens et les contextes concernant les intérêts d’utilisation (spatiaux, économiques,
écologiques) par l’homme et la faune sauvage sont expliqués et traités à
l’aide d’une sélection de thèmes et d’exemples suisses.